Le vicomte Louis Marie Antoine de Noailles, né à Paris le 17 avril 1756 et mort à La Havane le 7 janvier 1804, est un général et homme politique français.
Le vicomte de Noailles épouse en 1773 sa cousine Anne Jeanne Baptiste Georgette Pauline Adrienne Louise Catherine Dominique de Noailles (1758-1794), fille de Jean Louis Paul François de Noailles, duc de Noailles, et de la duchesse née Henriette-Anne-Louise d’Aguesseau. Ce mariage fait de lui le beau-frère de La Fayette. De cette union naissent quatre enfants : Adrienne Théodore Philippine de Noailles (1778-1781) ; Le comte Louis Joseph Alexis de Noailles, député (1783-1835), marié en 1816 avec Cécile de Boisgelin (1797-1836), dont postérité ; Le vicomte Alfred Louis Dominique Vincent de Paul de Noailles (1784-1812) ; Adélaïde Marie Euphémie Cécile de Noailles (1790-1870) qui épouse en 1811 Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac, pair de France, gouverneur de Versailles (1768-1858). Dont postérité.
Le vicomte de Noailles est représenté sur un timbre français en 1989.
ALBERT GLEIZES
Albert Gleizes, né le 8 décembre 1881 à Paris et mort le 23 juin 1953 à Saint-Rémy de Provence, est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien français, qui fut l’un des fondateurs du cubisme et une influence sur l’École de Paris.
Artiste autodidacte, il compte parmi les fondateurs de l’abbaye de Créteil, avec Georges Duhamel et Charles Vildrac.
Premiers tableaux. Albert Gleizes est le neveu du peintre de portraits Léon Comerre, Prix de Rome en 1875. Ses premières peintures sont des paysages impressionnistes. Mais son admiration pour Paul Cézanne le pousse à rompre avec la peinture descriptive pour privilégier le plan, les volumes et bientôt la multiplicité des points de vue.
Les Salons cubistes. De 1911 à la Première guerre mondiale, Albert Gleizes compte parmi les principaux exposants des salons parisiens, où le cubisme, mouvement pictural inventé par Braque et Picasso en 1907, est révélé au grand public. Le Salon des indépendants de 1911, où Gleizes et ses amis peintres, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, Jean Metzinger, Jacques Villon et Robert Delaunay, sont parvenus à rassembler leurs envois, signe la naissance du «cubisme des Salons», opposé par les historiens du mouvement à celui du Bateau-Lavoir, alors peu diffusé. Jugée scandaleuse par le public et la plupart des critiques d’art à l’exception de Guillaume Apollinaire, cette exposition sera suivie jusqu’à la guerre par plusieurs autres tant aux Indépendants qu’aux Salon d’automne, où les différents artistes exposent régulièrement leur production. Signe de l’implication de Gleizes, il cosigne avec Jean Metzinger, le premier ouvrage jamais consacré au mouvement, Du « Cubisme » (en), paru peu après l’ouverture du Salon de la Section d’Or, où Gleizes et les cubistes sont largement représentés, en octobre 1912. La guerre met un terme brutal à cette dynamique en dispersant les différents protagonistes du mouvement