LE DRAPEAU BRETON

Savez-vous l’origine du drapeau breton ?

HISTOIRE :

Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s’affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne.

Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d’un semis d’hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne. Le noir pour les pays gallo : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre ; le blanc pour les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais. Un drapeau synonyme de diversité et d’unité.

Le Gwenn ha du signifie littéralement « noir et blanc », couleurs historiques de la Bretagne. Mais comment peut-on expliquer la composition du drapeau breton ?

– Les mouchetures d’hermine sont au nombre de 11. Le choix de ce nombre précis ne représente rien de particulier et demeure à ce jour inconnu. En revanche, l’hermine en tant que symbole n’a rien d’anodin. Mais nous y reviendrons plus tard

– Les quatre bandes blanches représentent les quatre pays de la Basse-Bretagne : Bro-Leon (Léon), Bro-Gernev (Cornouaille), Bro-Wened (Vannetais) et Bro-Dreger (Trégor). Le territoire de la Basse-Bretagne occupe la partie sud et occidentale de la région bretonne.

– Les cinq bandes noires représentent les cinq pays de Haute-Bretagne : Bro-Sant-Brieg (Saint-Brieuc), Bro-Zol (Dol), Bro-Sant-Maloù (Saint-Malo), Bro-Roazhon (Rennes) et Bro-Naoned (Nantes). Quant à lui, le territoire de la Haute-Bretagne occupe la partie orientale de la Bretagne.

La disposition s’inspire grandement de la bannière étoilée des États-Unis d’Amérique ou bien même du drapeau grec.

  • Origines du Gwenn ha du

Comme dit précédemment, les éléments dont dispose le drapeau de la Bretagne s’observent dans les armoiries de la ville de Rennes. On y retrouve les mouchetures d’hermine ainsi que les bandes blanches et noires, cette fois verticales.

Mais l’hermine et les couleurs blanches et noires ne sont pas réservés à la ville de Rennes. Auparavant, depuis le Moyen-Âge jusqu’à la création du Gwenn ha du en 1925, de nombreux drapeaux, blasons et autres armoiries utilisaient le blanc et le noir. Ces couleurs proviennent directement de la bannière blanche mouchetée d’hermine noire. Comme de nombreux autres symboles bretons l’hermine possède des origines anciennes.

Souvent, l’attribution du Gwenn ha du en tant que couleurs de la Bretagne s’est faite lors de la Guerre de Succession de Bretagne entre 1341 et 1364. On retrouve ces couleurs avec la croix noire (Kroaz du) utilisée par les templiers bretons ainsi que sur le pavillon à croix noire herminée qui se présente en tant que véritable ancêtre de l’actuel drapeau breton. Ce pavillon fut beaucoup utilisé par les ports bretons et flottes bretonnes au XVᵉ et XVIᵉ siècles.

  • L’hermine sur le drapeau breton

Pourquoi l’hermine se retrouve-t-elle sur le Gwenn ha du ? En quoi l’hermine bretonne représente-t-elle si bien la Bretagne dans son ensemble ?

Tout d’abord, il faut savoir que la moucheture noire de l’hermine représente en réalité sa queue qui, l’hiver venu, est la seule partie de sa fourrure qui reste entièrement noire.

La première apparition connue de l’hermine dans l’héraldique provient du blason “brisé” de Pierre de Dreux, duc de Bretagne. Originellement destiné à une vie au sein de l’Eglise, il aurait fait ajouter la bannière d’hermine au blason de son père afin d’y symboliser la pureté, à l’instar du lys français. En effet, l’hermine était autrefois exclusive au clergé.

Une autre provenance, plus légendaire cette fois, mettrait en scène Anne de Bretagne lors d’une partie de chasse, fut impressionnée par le flegme que lui évoquait une hermine préférant se laisser tuer par les chiens que de traverser une étendue boueuse. Elle gracia l’hermine et en fit son emblème. La devise de la Bretagne provient également de cette légende :

“Kentoc’h mervel eget bezan saotret” (”Plutôt la mort que la souillure”, pour les non bretonnants)

  • L’emoji drapeau breton

C’est l’histoire d’une union entre la Région Bretagne et l’association www.bzh qui, au mois de janvier 2020, ont lancé la campagne Twitter #EmojiBZH. L’objectif ? Convaincre le consortium Unicode à faire rentrer le Gwenn ha du au panthéon des emojis utilisables dans le monde entier et sur toutes les plateformes de médias sociaux.

Excepté les drapeaux de l’Écosse et du Pays de Galles, Unicode n’a activé aucun autre drapeau régional. À l’occasion de la représentation de la France par le groupe breton Alvan & Ahez à l’Eurovision 2022 avec leur chanson Fulenn, l’ #EmojiBZH a eu la possibilité de refaire surface jusqu’au 19 mai 2022 afin de permettre aux Twittos de brandir leur soutien à la Bretagne.

  • Acheter un drapeau breton

Envie d’arborer un drapeau de la Bretagne ? La marque AZ Flag propose un Gwenn ha Du breton aux dimensions 150×90 cm pour 7,45 €. Ce grand drapeau breton, conditionné à l’unité et reçu sous blister, est en polyester et possède des coutures doublées et des bords renforcés. De quoi tenir un match de football, un concert ou tout autre événement qui vous fait ressentir le besoin d’exposer la culture bretonne.

PEINTRE ETIENNE BLANDIN (suite)

En date de 2019

Le célèbre peintre de la marine, Étienne Blandin (1903-1991), est la vedette de l’exposition d’été à Saint-Malo. Une collection unique qui retrace tout le parcours du peintre malouin, avec pour cadre la chapelle Saint-Sauveur. Projet commencé en 2017 qui a demandé deux ans de préparation et accepté par la mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-etienne-blandin-peintre-de-la-marine-l-honneur-tout-l-ete-6444176

Tous les détails sur cet auteur peintre ici

Les différentes cartes postales éditées de ses tableaux : les corsaires. https://cartes-postales-en-series.e-monsite.com/album-photos/illustrateurs/etienne-blandin-les-corsaires/

LE FOOTBALL

« Nul n’ignore plus, en France, ce sport populaire qu’est le football et que pratiquent ou ont pratiqué des centaines de milliers des gens. Admirable jeu de plein air, précieux dérivatif pour la jeunesse, en même temps qu’éducateur, il semble, hélas ! être devenu plus un sujet de scandales qu’un instrument d’amélioration de la race humaine.

Depuis des années, les journaux bourgeois débordent d’informations et de polémiques malsaines, qu’il s’agisse du football association, ou football tout court, ou de son frère, le rugby, aux belles envolées à la main. Pourquoi faut-il que notre régime d’exploitation de l’homme par l’homme corrompe tout ce qui s’intègre à lui ! Fini l’athlète, jouant, il y a quelque vingt années encore, pour le seul plaisir […].

LA SUITE ICI

LES JEUX OLYMPIQUES PARIS 1924

Si les Jeux de Paris en 1924 sont aujourd’hui considérés comme un très bon cru olympique, marquant le succès de l’olympisme comme de la ville, sa préparation n’a pas manqué de susciter des polémiques, et de nombreuses critiques – qui évoquent d’ailleurs largement celles d’aujourd’hui.

Alors que les premières olympiades d’hiver viennent à peine de se terminer à Chamonix le 5 février 1924, la presse française, après quelques bilans, se projette immédiatement sur ce qui représente un événement de taille, la VIIIe Olympiade qui fera de Paris le centre du Monde. S’il est vrai que les journaux ne sont pas aussi mobilisés que l’ensemble des médias en 2024, cette compétition ne laisse personne indifférent avec au cœur de l’organisation le Comité olympique français (COF) qui, créé en 1894 – et qui ne deviendra le CNOSF qu’en 1972, siège au 30 rue de Grammont à Paris sous la présidence de Justinien Bretonneau-Clary (1913-25) ou « comte Clary » auquel Pierre de Coubertin a passé la main en 1913.

Au cours de ces quelques mois de derniers préparatifs, la tension monte, des questions se posent et les journalistes se mobilisent parfois pour encourager, souvent pour dénoncer le projet, au diapason de Parisiens quelque peu déboussolés par le gigantisme de l’événement.

Logement, vie quotidienne : les Parisiens en souffrance ?

Alors que la France connait alors une forte crise du logement, le COF recherche activement et « fiévreusement » des solutions de logement. Il faut dire qu’à Chamonix, un problème s’est vite posé : les hôteliers attirés par l’appât du gain ont augmenté les prix des chambres de manière considérable, ce qui a fait scandale. Au dernier moment, certains athlètes ne sont pas venus, craignant de ne pas trouver de logement. Le même problème se profile à Paris

https://www.retronews.fr/sports-et-loisirs/long-format/2024/04/16/preparatifs-des-jeux-olympiques-1924

Mais qu’est-ce que Colombes ?

Colombes, un temple de la modernité et son lot de galères

https://www.retronews.fr/sports-et-loisirs/long-format/2024/04/16/preparatifs-des-jeux-olympiques-1924

Informations tirées du site de presse « RETRONEWS ».

ABBAS NATTAR (80 ANS) PHOTOGRAPHE & JOURNALISTE FRANCO-IRANIEN

Cette catégorie réunit tous les articles qui traitent des Doodle de Google.
Il s’agit d’une modification particulière et temporaire du logo classique de Google proposée généralement pendant une journée sur la page d’accueil du moteur de recherche de l’entreprise.
Bien souvent, ces Doodle sont créés pour célébrer des événements particuliers tels que les fêtes nationales bien évidemment mais aussi les anniversaires d’illustres personnages et encore bien d’autres événements.

GENERAL LECLERC

Général Leclerc

Philippe Leclerc de Hauteclocque, plus connu comme le général Leclerc ou maréchal Leclerc, né Philippe de Hauteclocque le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard (Somme) et mort dans un accident d’avion le 28 novembre 1947 près de Colomb-Béchar (Algérie française), est un militaire français, l’un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale. Figure majeure de la Libération, il est notamment connu pour avoir commandé la 2e division blindée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Leclerc_de_Hauteclocque#:~:text=Philippe%20Leclerc%20de%20Hauteclocque%2C%20plus,l’un%20des%20principaux%20chefs

VICTOIRE 8 MAI 1945

Son histoire :

ANGLETERRE Jeanne d’Arc est aujourd’hui mondialement connue. Elle est devenue un symbole de courage et de liberté, de sacrifice de soi et de résistance à l’envahisseur. Sa notoriété est liée au rôle qu’elle a joué au XVe siècle en France et, en particulier, à Orléans.

Elle parvient à rencontrer Charles VII , à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d’Orléans et à conduire le roi au sacre, à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

En seulement une semaine, elle parvient à faire lever le siège des Anglais le 8 mai 1429. Libératrice de la ville, elle gagne alors le surnom de « pucelle d’Orléans.

Le 8 mai 1429, les Anglais lèvent le siège d’Orléans après que Jeanne d’Arc est montée à l’assaut de leurs défenses. C’est le premier succès de celle qui sera plus tard surnommée la Pucelle d’Orléans (pucelle au sens ancien de jeune fille).

Pour plus de précision et détail voir lien ci-contre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d%27Arc?fbclid=IwAR1H7W6vchAvNGKLRTzDobN5Z2U0ONMt9ea1vimjfoPDLfSJnYnjRuAONXQ

PEINTRE ETIENNE BLANDIN

UN DES PERSONNAGES DES 86 EDITIONS DE CE CREATEUR

Étienne Jean Marie Blandin né à Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine) le 9 janvier 1903 et mort à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)1 le 10 novembre 1991 est un peintre français.

En juin 1990, Étienne Blandin participe à l’exposition Peintres de Marines et autres poètes de la mer, à l’École nationale de la marine marchande de Saint-Malo qui sera sa dernière exposition auprès du public. Le public de sa région le connaît surtout au travers de ses portraits de corsaires aux mines patibulaires et caricaturales, reproduites sur de très nombreuses cartes postales vendues à Saint-Malo.

Il meurt le 10 novembre 1991. Ses obsèques ont eu lieu en l’église Sainte-Croix de Saint-Malo (Saint-Servan) et son inhumation au cimetière marin du Rosais, en bordure de l’estuaire de la Rance8.

Ses fils et petit-fils Patrick et Jérôme Loyer lui consacrent un ouvrage pour l’exposition rétrospective de Saint-Malo en 2019, Étienne Blandin, peintre de la Marine, préfacé par le Contre-amiral Alain Regard, ancien Président de l’Association des Amis du Musée national de la Marine, et d’une postface de Michel Laclotte, ancien directeur du musée du Louvre et qui fut élève du peintre au collège de Saint-Servan. Ouvrage honoré par le Prix Beau Livre 2021 de l’Académie de Marine. Au cours de cette exposition furent présentées plus de 150 œuvres depuis ses dessins de jeunesse jusqu’à ses derniers tableaux.

Voici les personnages en cartes postales dont la carte postale ci-dessus : Alain Lemeilleur « dit bonne viande » gabier sur la fortune.

  • David Alibert, dit Poisson Chat, gabier sur L’Antiope.
  • Jean Bart, capitaine corsaire.
  • Julie Beaurobert, poulie coupée clandestine faisant fonction de Coq12 sur la Belle Poule, no 55.
  • Théophile Berthelot, dit Gracieuse, bosco sur La Sentinelle, no 43.
  • Joseph Camus, dit Fil à voile, gabier sur Les vainqueurs des jaloux.
  • Baptiste Cornic dit Jambe de Chien, canonnier sur Les Trois Pucelles.
  • Léopold Le Coroler, dit Le Dogue.
  • Duguay-Trouin, capitaine corsaire.
  • Eustache Faguet, capitaine corsaire, commandant le Poisson Volant, no 22.
  • Eugène Hervé, dit Petit Boudin, charpentier sur : Le Solide.
  • Ernestine Joubert, dite Titine Joujou, servante à l’auberge Au repos du corsaire.
  • Félix Langlois, dit Nombril jaune, gabier sur La Luronne.
  • Marcel Lemée, dit Bras de Fer, chef d’hune sur L’Hermine.
  • Louis Adhémar Thimothée Le Golif, dit Borgnefesse, capitaine flibustier.
  • Alain Lemeilleur, dit Belle Viande, gabier sur La Fortune.
  • Gustave Le Moulec, dit Babor amures, gabier sur La Belle Cancalaise.
  • Honoré Le Manac’h, dit Crabe poilu, maître calfat sur La Belle Eugénie.
  • Arsène Manguy, dit Cul de cane, gabier sur la Curieuse, no 21.
  • Prosper Marigny, dit La Gargousse, corsaire à Saint-Malo.
  • Valentin Ménard, dit Ma Mignonne, calfat sur Le Diable à quatre.
  • Robert Morin, dit La Chique, canonnier sur L’Hirondelle.
  • Mathurin Pévidic, dit Pisse tafia, bosco sur La Chétis.
  • Alcide Plouet, dit Feu et Flammes, maître voilier sur Le Renard.
  • Jacques Robidel, dit Croche-au-Cul, capitaine corsaire, commandant L’Entêté.
  • Anselme Thomas, dit Stropin, ancien canonnier sur le Beau Julesy.
  • Arthur Vimout, dit Sans-Famille, gabier sur Le Patriarche.

Ses cartes postales de caricatures de corsaires sont connues de Dunkerque13 à Biarritz14.

Dont celle-ci que je viens de recevoir. (je ne savais pas qu’en postant une carte de ce genre, il y avait autant de séries se rapprochant et du même auteur).

MISTRAL FREDERIC

MISTRAL Frédéric est né le 8 Septembre 1830 à Maillane et décédé le 25 Mars 1914 au même endroit.

Mistral est un fils de ménagers aisés (François Mistral et Adélaïde Poulinet, par lesquels il est apparenté aux plus anciennes familles de Provence : Cruvelier, Expilly, de Roux, d’Aurel, elles-mêmes étroitement liées entre elles). Mistral porte le prénom de Frédéric en mémoire « d’un pauvre petit gars qui, au temps où mon père et ma mère se parlaient, avait fait gentiment leurs commissions d’amour, et qui, peu de temps après, était mort d’une insolation».

Frédéric Mistral a trois demeures successives à Maillane, le mas du Juge, la maison du Lézard et celle qui est connue sous le nom de Museon Frederi-Mistral13.

Le mas du Juge, un domaine de 25 hectares, situé entre Maillane et Saint-Rémy, devient propriété de la famille Mistral en 1803. Après la mort de son père Antoine, en 1827, François Mistral en hérite. Le père du futur poète était alors veuf de Louise Laville. De ce mariage était né Louis, demi-frère de Frédéric Mistral.

Voir wikipédia pour informations complémentaires :https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Mistral?fbclid=IwAR3yfNBVli5fvuKztxcpz2vpN22Q-yKcTf6DesnD_Wh_yAtU-zwAee78vwQ#

Droits d’auteurs – carte postale personnelle (ne pas copier).

GEORGES COURTELINE

Né le 25 juin 1858 à TOURS (37) et décédé le 25 juin 1929 à PARIS (13ème). Père Jules Moineaux et mère Marie Jeanne Courteline.

Ecrivain, romancier, journaliste, dramaturge, poète.

Il existe d’ailleurs une rue Georges Courteline à Tours.

Georges Courteline est le fils de l’écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de  Jules Moineaux. Il est d’abord élevé dans cette ville par ses grands-parents, avant que ses parents ne le fassent venir à Paris à l’âge de 5 ans. Tous les étés, la famille s’installe dans une villa à Montmartre, rue de la Fontenelle,  puis rue du Chevalier-de-La-Barre. C’est là que se rendent en visite toutes les célébrités du théâtre du Second Empire et Courteline en garde toute sa vie un souvenir impérissable.

Après ses études au collège de Meaux il fait son service militaire à Bar-le-Duc en 1879 au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires. En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l’Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de Courteline pour ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux. Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs. Son directeur est Charles Dumay, un anticlérical convaincu qui a des velléités d’auteur dramatique et dont la nomination désespère le clergé. Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur qui s’emploie à mener la vie dure à ses administrés religieux ; en échange Dumay lui permet d’être peu assidu à son poste d’expéditionnaire et de se consacrer à l’écriture.

Droits d’auteurs – carte postale personnelle (ne pas copier).