UN BANC – SOURCE DE MÉDITATION

J’ai toujours été attiré par les bancs. Sans doute parce qu’ils symbolisent le repos, la tranquillité et l’éloignement des soucis quotidiens. Face à la mer, à un cours d’eau, en forêt ou à la campagne, le simple paysage peut changer ma façon de penser.

Assis là, le monde semble ralentir. Les souvenirs surgissent, les idées naissent, et chaque détail — le vent dans les feuilles, le chant des oiseaux, le mouvement des nuages — devient une leçon de patience et de contemplation. Le banc devient un refuge, un point d’ancrage où l’âme respire et où l’esprit se retrouve.

Il m’enseigne que le temps n’est pas seulement ce que l’on mesure, mais ce que l’on ressent, que la vie se cache souvent dans la simplicité et dans la capacité à s’arrêter, juste un instant, ici et maintenant. C’est pour cela que je reviens toujours vers eux : les bancs sont des témoins silencieux de ma vie intérieure, et chaque moment passé assis sur l’un d’eux devient précieux.

CONSTAT DANS NEUILLE PONT PIERRE – BANCS INEXISTANTS

Bancs existants mairie

Lorsque nous nous promenions dans Neuillé, il n’y a pas si longtemps, il y avait des bancs. Ils permettaient, au cours d’une longue balade, de faire une petite halte. Aujourd’hui, ils ont quasiment disparu : les personnes, quel que soit leur âge, n’ont plus la possibilité de s’asseoir pour se reposer.

C’est pourtant d’autant plus regrettable que la population vieillit, même si de nouveaux lotissements ont apporté des familles plus jeunes. L’absence de bancs donne une impression moins accueillante au village. Un banc, c’est un signe d’invitation : c’est dire « prenez le temps, vous êtes les bienvenus ».

Certes, quelques bancs subsistent encore sur la place de la mairie, au cœur du bourg. Mais au-delà de cet espace central, il n’y en a plus. Pourtant, certains axes, comme l’avenue Louis-Proust, sont particulièrement longs. Sans possibilité de s’arrêter un moment, la promenade devient difficile, voire impossible pour certains.

Remettre quelques bancs à intervalles réguliers serait un geste simple, mais porteur de sens. Cela encouragerait la marche, favoriserait la rencontre, et rendrait le village plus vivant. Un banc n’est pas seulement un siège : c’est un lieu de pause, de conversation, de respiration. C’est un petit détail qui peut changer beaucoup dans la vie quotidienne.

LE BANC ET INSPIRATION

Un banc, seul, posé là, me fait rêver lorsque j’en découvre un au détour de ma promenade. Dès que j’en aperçois un, celui-ci m’attire.

Pourquoi suis-je autant attiré par celui-ci ? Je ne le sais point. Mais en tout cas, à chaque fois, cela m’apporte beaucoup de bonheur. Peut être que cela correspond bien à la définition que l’on peut en tirer sur l’autre photo ?

Un homme, vêtu d’un bonnet et d’un manteau sombre, est assis seul sur un banc en bois tourné vers une mer calme et grise. Il lit un livre, absorbé par sa lecture, tandis que les vagues s’écrasent doucement sur le rivage. Le ciel est couvert de nuages bas, diffusant une lumière froide et douce qui enveloppe la scène d’une atmosphère mélancolique et paisible. Cette image évoque la solitude choisie, le calme intérieur et la relation intime entre l’homme, la nature et le silence.