Quand Ambroise Croizat est nommé au Ministère du Travail, (Ministre ds travailleurs et non Ministre du Travail) le 21 novembre 1945, 138 caisses de Sécurité sociale sont édifiées en six mois sous sa maîtrise d’œuvre et gérées par un peuple anonyme après le travail ou sur le temps des congés, « pour en terminer, selon les mots du ministre, avec l’indignité des vies et les souffrances de l’enfance ».
Quatre grands principes, fondements même de l’identité sociale française, feront la charpente de l’institution.
– L’Unicité : tous « les risques sociaux » (maladie, maternité, vieillesse, accidents du travail…) sont regroupés dans une seule caisse.
– La solidarité : un système de répartition entre actifs et non actifs, financé par les richesses créées dans l’entreprise, est la pierre angulaire de l’édifice.
– L’Universalité, sous tendue par l’idée de soigner toute la population et de suivre « dans sa santé, l’individu de sa naissance à son décès ».
– La Démocratie, c’est-à-dire la volonté de confier la gestion de l’institution aux bénéficiaires eux-mêmes.
Mais là ne s’arrête pas l’héritage de celui que l’on appelle déjà le « Ministre des travailleurs ». Il laisse à l’agenda du siècle ses plus belles conquêtes : la généralisation des retraites, un système de prestations familiales unique au monde, les comités d’entreprise, la formation professionnelle, la médecine du travail, le statut des mineurs, des électriciens et gaziers, la prévention dans l’entreprise et la reconnaissance des maladies professionnelles, de multiples ajouts de dignité au Code du Travail, la caisse d’intempérie du bâtiment, la loi sur les heures supplémentaires …etc.
Comme nous prévenait Croizat quand il nous avertissait qu’il ne fallait jamais parler « d’acquis sociaux mais de conquis sociaux car disait-il rien n’est jamais « acquis », on a l’habitude depuis 60 ans de crier à la destruction de la Sécurité sociale : ordonnances Jeanneney, plans Barre, Juppé, contribution sociale généralisée de Rocard, lois Fillon, Douste-Blazy, Touraine, autant de coups de boutoir contre cette formidable institution révolutionnaire arrachée à la Libération dans une France ruinée par 6 années de guerre.
Mais force est de constater que malgré ces attaques répétées, de la Sécu, il en reste. Près de 500 milliards d’euros échappent encore chaque année à la gestion purement capitaliste. Un pactole. Comment ce bastion assiégé a-t-il résisté envers et contre tout ? Grâce à une invention modeste et parfaitement géniale : la cotisation, principe fondateur de la Sécu, « seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être des citoyens », disait Croizat. C’est bien grâce à ce mécanisme de cotisations dans des « caisses » abondées et gérées par les travailleurs – et sur lesquelles l’État n’a donc pas la main – que les plans successifs n’ont pas pu rogner la Sécu au-delà de ce qu’ils ont déjà fait.
C’est à cela que s’attaque Macron aujourd’hui en supprimant les cotisations salariales chômage et maladie, transférant le financement de la Sécu à l’impôt et aux patrons
À leur bon vouloir, donc. Après l’avoir affaiblie pendant 50 ans, ils tentent aujourd’hui de tuer la Sécu en l’« étatisant ».
Et c’est bien pareil pour notre système de retraite par répartition qui souffre lui aussi des mêmes maux : manque de cotisations.
Là où devraient donc être normalement constatés des excédents de l’ordre de 20 Md€ chaque année, le siphonage de la Sécu par l’Etat ne laissera donc subsister qu’un maigre excédent de 1 Md€. Cela passant pour l’essentiel, comme il était à prévoir, par le financement par la Sécu de la bascule du CICE : ce qui était jusqu’à présent crédit d’impôt, -pesant ainsi sur le déficit de l’Etat-, devient à partir de 2019 une réduction de cotisations sociales patronales, donc supportée par la Sécurité sociale sur ses ressources, une exonération qui ne sera pas compensée.
Il est temps de se relever, et de réclamer plutôt l’extension du principe simple de la cotisation à d’autres domaines pour « Mettre définitivement l’homme à l’abri du besoin, en finir avec la souffrance et les angoisses du lendemain ». Et pour que « la retraite ne soit plus l’antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie » comme le voulait Croizat.
La manoeuvre à effectuer sur un téléphone portable, je mets la vidéo trouvée sur le net d’abord, ensuite je mentionnerais la procédure à effectuer pour moi qui possède un iphone, qui n’est pas du tout le même procédé.
Prendre une photo – je monte la photo bien délicatement jusqu’au détail de celle-ci – je clique sur instructions de lavage – et là j’ai l’affichage de tous les symboles.
( grâce à cet exemple finalement j’ai pu découvrir la vraie procédure pour moi).
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s’affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne.
Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d’un semis d’hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne. Le noir pour les pays gallo : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre ; le blanc pour les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais. Un drapeau synonyme de diversité et d’unité.
Le Gwenn ha du signifie littéralement « noir et blanc », couleurs historiques de la Bretagne. Mais comment peut-on expliquer la composition du drapeau breton ?
– Les mouchetures d’hermine sont au nombre de 11. Le choix de ce nombre précis ne représente rien de particulier et demeure à ce jour inconnu. En revanche, l’hermine en tant que symbole n’a rien d’anodin. Mais nous y reviendrons plus tard
– Les quatre bandes blanches représentent les quatre pays de la Basse-Bretagne : Bro-Leon (Léon), Bro-Gernev (Cornouaille), Bro-Wened (Vannetais) et Bro-Dreger (Trégor). Le territoire de la Basse-Bretagne occupe la partie sud et occidentale de la région bretonne.
– Les cinq bandes noires représentent les cinq pays de Haute-Bretagne : Bro-Sant-Brieg (Saint-Brieuc), Bro-Zol (Dol), Bro-Sant-Maloù (Saint-Malo), Bro-Roazhon (Rennes) et Bro-Naoned (Nantes). Quant à lui, le territoire de la Haute-Bretagne occupe la partie orientale de la Bretagne.
La disposition s’inspire grandement de la bannière étoilée des États-Unis d’Amérique ou bien même du drapeau grec.
Origines du Gwenn ha du
Comme dit précédemment, les éléments dont dispose le drapeau de la Bretagne s’observent dans les armoiries de la ville de Rennes. On y retrouve les mouchetures d’hermine ainsi que les bandes blanches et noires, cette fois verticales.
Mais l’hermine et les couleurs blanches et noires ne sont pas réservés à la ville de Rennes. Auparavant, depuis le Moyen-Âge jusqu’à la création du Gwenn ha du en 1925, de nombreux drapeaux, blasons et autres armoiries utilisaient le blanc et le noir. Ces couleurs proviennent directement de la bannière blanche mouchetée d’hermine noire. Comme de nombreux autres symboles bretons l’hermine possède des origines anciennes.
Souvent, l’attribution du Gwenn ha du en tant que couleurs de la Bretagne s’est faite lors de la Guerre de Succession de Bretagne entre 1341 et 1364. On retrouve ces couleurs avec la croix noire (Kroaz du) utilisée par les templiers bretons ainsi que sur le pavillon à croix noire herminée qui se présente en tant que véritable ancêtre de l’actuel drapeau breton. Ce pavillon fut beaucoup utilisé par les ports bretons et flottes bretonnes au XVᵉ et XVIᵉ siècles.
L’hermine sur le drapeau breton
Pourquoi l’hermine se retrouve-t-elle sur le Gwenn ha du ? En quoi l’hermine bretonne représente-t-elle si bien la Bretagne dans son ensemble ?
Tout d’abord, il faut savoir que la moucheture noire de l’hermine représente en réalité sa queue qui, l’hiver venu, est la seule partie de sa fourrure qui reste entièrement noire.
La première apparition connue de l’hermine dans l’héraldique provient du blason “brisé” de Pierre de Dreux, duc de Bretagne. Originellement destiné à une vie au sein de l’Eglise, il aurait fait ajouter la bannière d’hermine au blason de son père afin d’y symboliser la pureté, à l’instar du lys français. En effet, l’hermine était autrefois exclusive au clergé.
Une autre provenance, plus légendaire cette fois, mettrait en scène Anne de Bretagne lors d’une partie de chasse, fut impressionnée par le flegme que lui évoquait une hermine préférant se laisser tuer par les chiens que de traverser une étendue boueuse. Elle gracia l’hermine et en fit son emblème. La devise de la Bretagne provient également de cette légende :
“Kentoc’h mervel eget bezan saotret” (”Plutôt la mort que la souillure”, pour les non bretonnants)
L’emoji drapeau breton
C’est l’histoire d’une union entre la Région Bretagne et l’association www.bzh qui, au mois de janvier 2020, ont lancé la campagne Twitter #EmojiBZH. L’objectif ? Convaincre le consortium Unicode à faire rentrer le Gwenn ha du au panthéon des emojis utilisables dans le monde entier et sur toutes les plateformes de médias sociaux.
Excepté les drapeaux de l’Écosse et du Pays de Galles, Unicode n’a activé aucun autre drapeau régional. À l’occasion de la représentation de la France par le groupe breton Alvan & Ahez à l’Eurovision 2022 avec leur chanson Fulenn, l’ #EmojiBZH a eu la possibilité de refaire surface jusqu’au 19 mai 2022 afin de permettre aux Twittos de brandir leur soutien à la Bretagne.
Acheter un drapeau breton
Envie d’arborer un drapeau de la Bretagne ? La marque AZ Flag propose un Gwenn ha Du breton aux dimensions 150×90 cm pour 7,45 €. Ce grand drapeau breton, conditionné à l’unité et reçu sous blister, est en polyester et possède des coutures doublées et des bords renforcés. De quoi tenir un match de football, un concert ou tout autre événement qui vous fait ressentir le besoin d’exposer la culture bretonne.
La pleine lune d’août 2024 aura lieu le lundi 19 août 2024 à 20h25 (heure de Paris). Une pleine lune sous le signe du Verseau qui sera extraordinaire puisqu’elle sera une Super Lune et une Lune Bleue.
La lune bleue c’est quoi ?
La pleine lune d’août 2024 sera particulière car ce sera une Lune Bleue… cependant ce n’est pas une lune bleue selon la définition la plus courante d’une lune bleue calendaire, qui est la deuxième pleine lune d’un mois civil. En effet, il n’y aura qu’une seule pleine lune en ce mois d’août 2024, alors qu’en est-il ?
Cette lune bleue sera en fait une lune bleue saisonnière, qui se produit lorsqu’il y a quatre pleines lunes en une seule saison astronomique, au lieu des trois habituelles.
Lorsque cela se produit, la troisième pleine lune des quatre est désignée comme une lune bleue. La dernière lune bleue saisonnière remonte à août 2021 et la prochaine n’aura lieu qu’en mai 2027.
La pleine lune d’Août est appelée aussi lune du maïs ou pleine lune d’orge. Car les champs sont prêts à être cultivés.
c’est la première Super Lune de l’année, ce qui signifie qu’elle paraîtra plus grande et plus brillante que les pleines Lunes que nous avons vues jusqu’à présent cette année, car proche de la Terre.
Pour ma part je l’apprends. Je ne savais pas qu’une chauve souris pouvait donner la rage.
Ceci est arrivé à une chanteuse « Taylor Momsen« , lors d’un concert donné le 29 Mai dernier, alors qu’elle jouait en première partie d’AC/DC à Séville (Espagne). Celle-ci a été mordue par une chauve souris en plein concert.
« Oh putain, il y a une chauve souris accrochée à ma jambe » s’exclama-t-elle »! tout en demandant de l’aide, car elle avait bien vu ce chiroptère.
Son guitariste lui est venu en aide, tout en lui criant « ne bouge surtout pas ». Et c’est un photographe qui lui a retirer cet animal à l’aide d’une feuille de papier.
A la fin de ce concert, cette chanteuse s’est rendu à l’hôpital pour recevoir un vaccin contre la rage. Et lui ont trouvé un surnom : la « Batgirl ».
Ces caractéristiques font des chiroptères — comme c’est le cas pour les rongeurs, ou pour les oiseaux pour ce qui concerne les grippes aviaires — des vecteurs ou des réservoirs (« hôtes compétents ») pour au moins quelques virus zoonotiques préoccupants pour la santé publique et vétérinaire4,95,96; les chiroptères jouent ainsi un rôle écoépidémiologique particulier et d’importance majeure dans le monde animal. Les maladies qu’ils véhiculent contribuent à réguler les populations animales, et sont d’ailleurs aussi régulièrement sources de maladies émergentes chez l’Homme95,97.
Ces maladies peuvent être suivant les cas transmises à d’autres animaux, en particulier aux humains, par contact, léchage ou griffure ou encore par consommation de leur viande. Les chauves-souris ne mordent normalement pas, la rage les poussant cependant parfois à mordre lorsque la maladie en est à un stade avancé. Pour ces raisons, par prudence, il est déconseillé de toucher une chauve-souris, surtout si elle présente un comportement anormal, se laisse approcher ou vole difficilement. Il convient de la laisser s’échapper seule ou bien de faire intervenir un service compétent pour la soigner. Le cadavre d’un animal retrouvé mort ne doit pas être manipulé ni touché : il doit être analysé par un laboratoire spécialisé qui viendra le prendre98.