CHATONS

Qu’ils sont mignons ces petits chatons

Ils sont même trognons

On a envie de les câliner, 

Mais aussi de les caresser. 

Tout doux, insouciants, 

Restant calme et reposant

Nous transmettent leur amour 

Par leurs regards donnés en retour. 

Boules de poil 

Boules de bonheur

regardant les étoiles 

Brillant dans le firmament 

nous annoncent ici l’éternel recommencement 

Mais toujours  un espoir de pur bonheur. 

N.B.

-:-:-:-:-:-:-:-:-:-

Quand je vois cette photo, je suis émerveillée.

Doux doux, comme tendresse

Doux doux, comme inconscience

Avec leurs beaux yeux bleus

Qui regardent  le ciel de la mème couleur,

Nous incitent à penser : bleu comme amour et paix.

LES PRUNIERS

Pruniers d’Antan,

Voici au bout des ans,

La détresse,

La vieillesse,

Mais aussi le chagrin,

De perdre de bons copains.

Pendant toutes ces années,

Nous avons pu les goûter et manger,

En se rassasiant parfois,

Mais les trouvant excellentes à chaque fois.

Les tartes ont fait le bonheur des uns,

En gibrous, compotes aussi,

En confiture toujours comblés,

Mais directement de l’arbre, appréciées.

Après les tempêtes répétées,

Une autre est revenue se répéter,

Sur tes branches bien fragiles,

Et pourtant combien utiles.

En tout cas,

Ceux qui t’auront mis là,

N’auront pu les voir grandir,

Ni les voir aussi gémir.

Après toutes ces années de tendres et loyaux services,

Avec le temps vous avez subit des sévices,

Et dont fin de vie rime avec sévices,

Avec regret pour nous ici.

N.B.

MON ARBRE

Tu étais là, arbre de mon enfance, je te voyais ici lors de mes vacances, pour finalement te voir tous les jours par la suite. Nous apprécions ton ombre à cette époque.

Tu as grandi comme tous les autres le font mais à force de prendre du volume celui-ci commençait à nous envahir. De plus une fenêtre de la maison donnant de ce côté, tu assombrissait l’intérieur de la maison. Donc nous avons dû faire notre choix de te dire au revoir. Ce qui fut fait, puisque cela est arrivée l’année 2004.

SOUVENIR D’UN CERISIER

Oh cerisier, toi qui n’est plus mais qui nous as bien rendu service en nous donnant beaucoup de ces fruits et qui nous as permis aussi d’en mettre en bocaux à l’époque, puis ensuite pouvoir en manger directement dans l’arbre, ce qui était meilleurs, tu nous a comblé pendant toutes ces décennies, à profiter de ce fruit naturel.

Nous faisions de bons clafoutis qui étaient vite mangés et dont nos enfants et petits-enfants en redemandaient toujours. Tu nous as comblé et activé notre gourmandise.

Maintenant tu n’es plus mais un petit rejeton pousse à côté de toi. Combien de temps mettra-t-il à pousser ? Combien de temps faudra-t-il à celui-ci pour nous donner de nouvelles cerises ? Peut-être le verrons-nous ou pas ? En tout cas, tu es là et nous espérons qu’il fera le bonheur de ceux qui seront les bénéficiaires.

N.B.

COUCOU JE SUIS LA

Je suis une petite poule qui va et vient, qui picore ce que je trouve dans mon espace, de l’herbe, du grain et du blé dans le poulailler, ce que l’on me donne en plus en nourriture des déchets alimentaires dont je me régale très bien.

Parfois je gambade dans le jardin où je trouve davantage de verdure et je découvre les lieux qui sont agréables.

L’autre jour, je me suis planquée dans les tuyas, et les personnes qui s’occupent de moi me cherchaient de partout. Moi je riais car je m’étais mis dans un creux où j’étais moins visible et où je dominais la situation.

Je les voyais aller à droite, à gauche, regarder si je n’étais pas à côté de ma compagne et toujours non. Pour eux j’étais introuvable.

Lorsque d’un coup, l’idée leur vient de lever simplement la tête et de me découvrir dans ce petit renfoncement de ces arbres. Je leur fait « coucou » « je suis là » ! Et les voilà enfin rassurés.

Belle frayeur pour eux mais en attendant je me suis bien amusée mdr !

MON LILAS

Mon lilas, que tu es beau en ce moment,

Tu es là pour une durée très courte et déterminée,

Mais tu es là, surplombant notre jardin,

Que tu décores avec ta belle couleur et ton parfum qui en dégage.

Tu nous gâte, en ces périodes plutôt tristes,

On a le temps de pouvoir voir ton évolution,

Que nous n’aurions pas forcément vu auparavant.

Même si nous n’avons pas le droit de sortir, avec ce confinement, les beaux jours et le soleil nous permettent de voir la vie autrement.

Ce qui nous fait revivre.

N.B.

UN AMOUR DE CHIEN – JE M’APPELLE « ELIOT »

Petit compagnon

Tu étais là au moment de notre passage, tu regardais partout autour de toi, en espérant que quelqu’un passera bien là à cet endroit et viendra te chercher. Tu espérais tellement à en sortir de cet enfermement infernal, tu étais à l’affût de tout ce qui se passait autour de toi, tu espérais toujours et toujours et le toujours arriva.

Une personne bien intentionnée te tendis la main que tu léchas de nombreuses fois, pour lui montrer ton attachement à celle-ci, toujours dans l’espoir d’une sortie proche. Ce qui se concrétisa.Tu paraissais tellement gentil et affectif, que la sensibilité de la personne fût touchée au plus haut point. Ce jour là tu sortais donc de la SPA.

C’est une famille d’adoption avec enfants qui t’a pris pour toujours. Très bien accueilli par celle-ci qui t’apporte de l’amour, de l’attention envers toi et te donne de la chaleur humaine en te considérant comme un membre de la famille. La seule chose du début, c’est que tu étais peureux et tu n’aboyais pas. On croyait que tu avais un problème de voix. Finalement, non, tu t’es bien adapté à la vie de tous les jours, on avait l’impression que tu avais été dressé tellement tu étais obéissant. Puis au fur et à mesure tu comprenais tout et tu le démontrais bien rien qu’à ton regard.

Tu es le chouchou de toute la famille et nous en sommes fiers

P.S. Vous aimez les animaux ? Cette histoire vous intéresse ? Un livre est paru sur le site https://www.thebookedition.com/fr/je-m-appelle-eliot-p-346776.html où vous pourrez vous le procurer au format papier ou PDF.

Un autre livre sur sa disparition vient de sortir également et se trouve sur le site : ThebookEdition – Les deux copains Eliot et Kyky. https://www.thebookedition.com/fr/les-deux-copains-eliot-kyky-p-396995.html

                                                                           

LE TILLEUL

Le Tilleul

Symbole toi aussi par ta présence dans notre cour, tu nous faisais de l’ombre par période de grandes chaleurs. Mais les années passant, tu as vieilli comme nous et pris de l’âge au fil des ans.

Mes vacances passées ici avec ce tilleul plein de vie à l’époque, je t’ai vu évoluer, grandir, grossir au fil du temps. Mais par la suite, te voyant tous les jours, je me suis aperçu que tu avais vraiment grandi et élargi et que tu avais besoin d’un petit élagage pour ne pas te confondre avec les fils électriques haute tension qui se trouvaient au-dessus de toi. Ce qui fut fait. De temps en temps tu en avais besoin comme les humains vont chez le coiffeur.

Toi qui as connu toutes ces décennies le jour est venu où nous étions obligés de se séparer de toi. Tu étais devenu malade, sec et creux de l’intérieur également.

C’est en 2013 que tu nous as quitté mais tu resteras gravé à jamais.

N.B.

LES PRUNIERS

Un jour viendra où vous ne seraient plus là car cela fait très longtemps que vous dominez notre jardin. En effet, lors de notre arrivée dans ces lieux, vous nous avez accueilli à bras ouverts. Mais au fil des ans et des tempêtes, plusieurs arbres sont partis avant vous. Un jour, suite à une grosse tempête, deux de vos compagnons se sont couchés, poussés par une bourrasque infernale. Pour nous c’était une désolation de voir l’état des lieux ainsi. Vous avez su résister à cette triste saison et vous avez continué à nous servir par la suite.

Vous êtes les seuls rescapés qui nous donnaient encore quelques prunes, et pas n’importe lesquelles : les reine-claude, les meilleures, gouteuses et juteuses, bien sucrées aussi. Cela nous a permis de faire des bocaux de prunes, des tartes et d’en manger directement dans l’arbre, ce qui est le meilleur.

Eh oui, votre vie ne tient qu’à un fil puisque vous étiez là avant mon arrivée ici et vos racines sont bien ancrées dans le sol.
Cette année vous ne nous avez pas trop gâtés malgré tout, mais la saison ne s’y prêtait pas. En revanche, certaines années, vous nous avez bien servi. Merci pour ces délicieux desserts.

Nous vous souhaitons encore quelques années en notre compagnie et longue vie aussi
N.B.