ZOUK MACHINE – CHRISTIANE OBYDOL

Qui n’as pas entendu ces chansons là durant les années 80/90 ?

Christiane Obydol, 55 ans, chanteuse de Zouk Machine et ambassadrice du métissage, raconte son rapport à l’identité. Identité, en parler sans se fâcher : affirmer.

Moi

C’était en 1986, je venais d’obtenir mon bac et c’est grâce à mon frère, lui aussi musicien, que je suis devenue l’une des trois chanteuses du groupe Zouk Machine.La chance, ainsi que les quotas d’Antillais imposés à la télévision française, m’ont souri. Zouk Machine est arrivé à un moment où la France était prête à voir des Noirs sur le petit écran. Nos homologues de Kassav’ venaient de nous ouvrir la voie, en popularisant notre musique, le zouk. Un mélange de rythmiques africaines, de mélodies françaises et de paroles en créoleà l’image du métissage antillais.

Eux

Le zouk a été notre premier moyen de franchir les frontières, d’affirmer l’art antillais et d’être fiers, surtout, de notre identité complexe, faite d’un bout d’Afrique, d’un bout d’Europe, d’un bout de Caraïbes. Enfin nous montrions au reste du monde qui nous étions, et ce que nous valions. L’Afrique était déjà conquise par le zouk. Pour l’Europe, c’était « ça passe ou ça casse ». Et c’est passé ! Le tube Maldon a été un incroyable succès. Nous avons rempli deux Zénith de Paris, en 1989 et 1992.

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La voici au zénith à Dijon en mars 2023

Et le groupe en entier en 2011

On ne s’en lasse pas et cela fait du bien par ces temps moroses.