LE 14 JUILLET

Le 14 juillet, est une fête nationale française. C’est à l’occasion, un jour ferié.

Le 14 Juillet en poésie :

Dans l’air vibrant des rues en liesse,

Le ciel s’habille de hardiesse,

Bleu, blanc, rouge au vent claquant,

Sous les pas fiers des régiments.

Le tambour bat, la foule chante,

La Liberté, douce et vivante,

S’avance encore dans les esprits,

Comme aux beaux jours de l’an Quatre-vingt-dix.

Des lampions dansent sous les arbres,

Les rires fusent, tendres et rares,

Et dans les yeux, un feu d’étoiles

Allume l’âme de la toile.

Sur les pavés qu’illuminent

Les pas joyeux des origines,

On fête un rêve né d’ardeur :

Justice, espoir, et dignité du cœur.

Car ce jour-là, l’Histoire éclaire

Le peuple uni, debout, solidaire,

Souvenant ceux qui, sans retour,

Ont fait la France libre un jour.

Alors, chantons, dansons encore,

Sous les fusées de l’aurore,

Car chaque 14 juillet nous lie

À l’éternelle envie de vie.

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Le 14 juillet de notre enfance

Le 14 juillet de notre enfance

Le 14 juillet, c’était le parfum de la liberté sans qu’on sache encore lui donner un nom.

C’était des matins d’été baignés de soleil, où l’on se réveillait plus tôt, impatients de vivre un jour pas comme les autres. Dans les villages comme dans les villes, tout semblait en fête : les drapeaux accrochés aux balcons, les fanions qui claquaient au vent, les vitrines décorées de bleu, de blanc et de rouge.

C’était la fanfare qui passait dans la rue, les majorettes en robe brillante, les tambours battant fort dans nos poitrines d’enfants. On regardait passer les pompiers, les gendarmes, les anciens combattants avec une admiration muette. On applaudissait sans trop savoir pourquoi, mais avec le cœur.

C’était surtout le bal du soir, sur la place du village ou au parc de la ville. Des guirlandes lumineuses suspendues dans les arbres, des chansons d’accordéon ou de variété, les adultes qui dansaient et les enfants qui couraient, insouciants, les pieds nus sur le gravier.

Et puis, le clou de la fête…

Le feu d’artifice.

On levait les yeux au ciel, bouche bée, les étoiles du 14 juillet éclatant en fleurs colorées au-dessus de nos têtes. On criait “Oooh !” et “Aaah !” à chaque explosion, en serrant fort la main d’un parent, d’un grand frère ou d’une amie.

C’était un soir où l’on se couchait tard, un peu collants de sucre et de poussière, mais le cœur joyeux, emportant dans nos rêves les éclats de lumière et les échos de la Marseillaise.

Le 14 juillet de notre enfance, c’était la France vue par les yeux d’un enfant : joyeuse, unie, pleine de promesses et de jeux sous les étoiles.