Villaines-les-Rochers…
Un village où l’osier pousse comme une seconde nature, où chaque hiver voit renaître le geste patient de la récolte.
En ce moment, les brins se coupent dans le silence des champs, promesse de paniers, de formes et de savoir-faire tressés.
Voici l’histoire de ce village où la vannerie est devenue une âme, un souffle transmis de main en main depuis des générations.
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Au cœur de la vallée de l’Indre, Villaines-les-Rochers est depuis le XIXᵉ siècle l’un des hauts lieux de la vannerie française. Le terroir humide, idéal pour la culture du saule, a permis au village de devenir un centre important d’osiériculture. Les caves troglodytiques, nombreuses dans la falaise, offrent une humidité naturelle parfaite pour conserver l’osier.
Dès le milieu du XIXᵉ siècle, l’activité se structure grâce à l’abbé Chicoisne, qui encourage les artisans à s’unir. De cette dynamique naît l’une des premières coopératives artisanales de France, toujours active aujourd’hui. Elle a permis aux vanniers de traverser les crises, notamment celle de l’arrivée du plastique dans les années 1960.
La vie du village suit le cycle de l’osier : récolte hivernale, tri, décorticage au printemps (la « pèlerie ») puis tressage tout au long de l’année. Paniers, objets utilitaires, œuvres décoratives et créations contemporaines témoignent d’un savoir-faire vivant, transmis de génération en génération.
Aujourd’hui encore, Villaines-les-Rochers demeure un village d’artisans, où tradition et créativité se mêlent pour préserver et réinventer un métier ancestral.
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