Nous sommes le 30, et hier était l’anniversaire de ce drame. Article préparé, je le poste donc aujourd’hui, en souvenir de ce massacre qui a causé une grande terreur dans toute la ville ce jour là.
Le lundi 29 octobre 2001, Jean-Pierre Roux-Durraffourt, habitant de CHAMBRAY-LES-TOURS, cheminot et conducteur d’engins passionné de tir (il s’entraîne régulièrement avec sa carabine 22 long rifle dans un stand de tir sportif à CHANCEAUX SUR CHOISILLE, père de 3 enfants, divorcé (depuis 1999) et vivant plus ou moins isolé, sort en voiture dans les rues de Tours après une altercation avec son fils. Alors qu’il est vêtu d’une veste de chasse en cuir marron huilée et d’un jean, il gare sa voiture en centre-ville, enfile une cagoule et prend la carabine 22 long-rifle qui était dans sa voiture.
Pendant 30 minutes il se déplace dans les rues de Tours et tire au hasard sur les passants dans un rayon de 300 mètres autour de l’Hôtel de Ville de Tours. Jean-Pierre Roux-Durraffourt tue une première victime de 48 ans, puis deux hommes, âgés de 59 et 66 ans3. L’homme tire également sur des voitures, des magasins, des forces de l’ordre : il fait sept blessés dont trois policiers et un gendarme4. Une mère de 2 enfants a décidé de suivre l’attaquant; cette personne n’a pas été tuée ni blessée.
Le forcené se déplace ensuite boulevard Heurteloup et il abat d’une seule balle une quatrième personne de 33 ans. Il se réfugie ensuite dans un des parkings souterrains de la ville situé entre la gare de Tours et le Centre International du Congré Vinci. Le centre-ville est alors fermé tandis que la police pénètre dans le parking souterrain. Caché derrière une voiture, il hurle « je veux un avion pour Kaboul ». Deux policiers du commissariat de Tours l’appréhendent après l’avoir blessé au thorax.
Stèle installée sur le boulevard béranger (en face du palais de justice) en souvenirs des victimes.
(Photo personnelle)
Le 29 Octobre 2021 « Hommage aux victimes ». Voir ici : https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tuerie-de-tours-vingt-ans-apres-la-ville-rend-un-nouvel-hommage-aux-victimes
Le 29 octobre 2001, la tuerie de Tours faisait quatre morts et sept blessés. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, le tireur peut désormais faire une demande de remise en liberté. Une réalité inacceptable pour la veuve d’une victime.
22 Ans après la veuve d’une victime s’inquiète de la libération de ce tueur en série. Ce que je comprends, fort bien, moi aussi, après un tel drame.