UN BANC – SOURCE DE MÉDITATION

J’ai toujours été attiré par les bancs. Sans doute parce qu’ils symbolisent le repos, la tranquillité et l’éloignement des soucis quotidiens. Face à la mer, à un cours d’eau, en forêt ou à la campagne, le simple paysage peut changer ma façon de penser.

Assis là, le monde semble ralentir. Les souvenirs surgissent, les idées naissent, et chaque détail — le vent dans les feuilles, le chant des oiseaux, le mouvement des nuages — devient une leçon de patience et de contemplation. Le banc devient un refuge, un point d’ancrage où l’âme respire et où l’esprit se retrouve.

Il m’enseigne que le temps n’est pas seulement ce que l’on mesure, mais ce que l’on ressent, que la vie se cache souvent dans la simplicité et dans la capacité à s’arrêter, juste un instant, ici et maintenant. C’est pour cela que je reviens toujours vers eux : les bancs sont des témoins silencieux de ma vie intérieure, et chaque moment passé assis sur l’un d’eux devient précieux.

PARLONS ORTIES

« Souvent mal-aimée, l’ortie cache pourtant de véritables trésors nutritionnels. Riche en protéines, minéraux et vitamines, elle mérite qu’on la redécouvre, non plus comme une mauvaise herbe, mais comme une plante précieuse pour notre santé et notre alimentation ».

Eh oui, l’ortie, souvent redoutée pour ses piqûres, est en réalité une plante comestible exceptionnelle ! Loin d’être une simple « mauvaise herbe », c’est une véritable mine de nutriments et un allié santé trop souvent oublié.

🌿 Savez-vous que l’ortie est comestible ?

L’ortie est riche en protéines — environ 40 % de son poids sec, un record dans le monde végétal. Elle renferme aussi une multitude de sels minéraux essentiels : calcium, magnésium, phosphore, potassium et fer. À cela s’ajoutent des oligo-éléments et un cocktail de vitamines (A, B, C, E et K) qui en font une plante tonique, reminéralisante et revitalisante.

🍽️ Comment la cuisiner ?

L’ortie se prépare comme les épinards. On utilise surtout les jeunes feuilles, tendres et riches en saveur. Avant de la cuisiner, il suffit de la blanchir quelques minutes dans l’eau bouillante ou de la faire revenir doucement à la poêle : la chaleur détruit les poils urticants.

Une fois cuite, elle se prête à de nombreuses recettes :

  • en soupe ou velouté vert ;
  • dans une omelette ou une quiche ;
  • mêlée à des pâtes fraîches ou du risotto ;
  • ou encore intégrée à une tarte salée maison.

🧺 Astuce cueillette

Cueillez-la au printemps ou au début de l’été, loin des routes et des zones traitées. Choisissez les jeunes pousses, riches en goût et dépourvues de fibres dures. Portez bien sûr des gants pour la récolte, et lavez les feuilles soigneusement avant utilisation.

🥣 Recette de la soupe d’orties maison

Une soupe savoureuse, légère et pleine d’énergie !

🌱 Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 200 g de jeunes feuilles d’orties
  • 2 pommes de terre moyennes
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • 1 litre d’eau (ou de bouillon de légumes)
  • 1 petite noisette de beurre ou un filet d’huile d’olive
  • Sel, poivre (et une pointe de muscade si vous aimez)
  • Un peu de crème fraîche ou de lait (facultatif)

👩‍🍳 Préparation

  1. Lavez soigneusement les orties (avec des gants).
  2. Dans une casserole, faites revenir l’oignon et l’ail émincés dans le beurre ou l’huile.
  3. Ajoutez les pommes de terre coupées en dés, puis versez l’eau ou le bouillon. Laissez cuire environ 15 minutes.
  4. Ajoutez les feuilles d’orties, puis laissez mijoter encore 5 à 10 minutes.
  5. Mixez le tout pour obtenir une texture lisse et onctueuse.
  6. Ajustez l’assaisonnement, ajoutez éventuellement un peu de crème, et servez chaud.

🌼 Astuce gourmande

Servez cette soupe avec un filet de crème, quelques croûtons dorés ou des graines grillées (tournesol, courge, sésame) pour un plat à la fois simple et raffiné.

PRISON : DÉFINITION

Que veut dire le mot « prison » ?

La prison, qu’on appelle aussi centre de détention ou pénitencier, est un lieu où l’on enferme des personnes condamnées par la justice. Ce sont les prisonniers ou détenus.

Par extension, le mot « prison » désigne aussi la peine d’incarcération elle-même :

→ « Il a été condamné à cinq ans de prison. »

Lorsqu’une peine de prison ferme est prononcée, la personne doit rester enfermée pour la durée décidée par le juge : cela peut aller de quelques mois à plusieurs années, jusqu’à 20 ans, et parfois à perpétuité. Pendant ce temps, elle ne sort pas, car elle doit purger sa peine.

Où est l’égalité ?

Une question se pose :

Pourquoi certains citoyens semblent-ils traités différemment des autres ?

Pourquoi une distinction entre les gens ordinaires, les classes moyennes… et ceux qui ont argent, influence, pouvoir ?

Pourquoi la prison peut-elle paraître plus sévère pour certains, et beaucoup plus « aménageable » pour d’autres ?

Ce décalage crée un sentiment d’injustice.

Or la justice devrait être la même pour tous.

Un exemple qui choque

Un ancien Président de la République affirmait avec fermeté que tout délit répété mérite une sanction exemplaire.

Lui-même a été reconnu coupable dans une affaire judiciaire. Pendant des mois, les médias ont annoncé une condamnation à cinq ans de prison.

Mais, au final, cette peine s’est transformée en une incarcération de vingt jours.

Vingt jours seulement.

Ce décalage laisse un goût amer.

Il donne l’impression que lorsqu’on est puissant, la prison change de sens, qu’elle devient négociable, réduite, adoucie.

Pourtant, la justice devrait être aveugle, impartiale, égalitaire.

Un citoyen reste un citoyen.

Qu’il soit boulanger, professeur, infirmière… ou ancien chef d’État.

La loi ne devrait faire aucune différence.

Et lorsque cela arrive, c’est bien la confiance dans la justice qui se fissure.

CONSTAT DANS NEUILLE PONT PIERRE – BANCS INEXISTANTS

Bancs existants mairie

Lorsque nous nous promenions dans Neuillé, il n’y a pas si longtemps, il y avait des bancs. Ils permettaient, au cours d’une longue balade, de faire une petite halte. Aujourd’hui, ils ont quasiment disparu : les personnes, quel que soit leur âge, n’ont plus la possibilité de s’asseoir pour se reposer.

C’est pourtant d’autant plus regrettable que la population vieillit, même si de nouveaux lotissements ont apporté des familles plus jeunes. L’absence de bancs donne une impression moins accueillante au village. Un banc, c’est un signe d’invitation : c’est dire « prenez le temps, vous êtes les bienvenus ».

Certes, quelques bancs subsistent encore sur la place de la mairie, au cœur du bourg. Mais au-delà de cet espace central, il n’y en a plus. Pourtant, certains axes, comme l’avenue Louis-Proust, sont particulièrement longs. Sans possibilité de s’arrêter un moment, la promenade devient difficile, voire impossible pour certains.

Remettre quelques bancs à intervalles réguliers serait un geste simple, mais porteur de sens. Cela encouragerait la marche, favoriserait la rencontre, et rendrait le village plus vivant. Un banc n’est pas seulement un siège : c’est un lieu de pause, de conversation, de respiration. C’est un petit détail qui peut changer beaucoup dans la vie quotidienne.

LES PENSIONS RETRAITES

« J’ai compté… re-compté… Et non, toujours pas les cinq euros annoncés. »


Que comprendre dans nos pensions retraites ?

Il était un temps où la retraite arrivait

comme une lettre attendue,

avec son montant clair,

presque rassurant,

comme un repère posé dans le calendrier de nos jours tranquilles.

Aujourd’hui, le calcul se trouble.

Des chiffres disparaissent,

d’autres reviennent sous forme de petites annonces,

de cinq euros comme une aumône

jetée du haut d’une table de décisions lointaines.

Alors nous ouvrons nos tiroirs,

là où sommeillent les économies d’une vie,

et nous les voyons s’en aller

pour payer des taxes

que nous n’avions pas prévues,

et que nous n’aurions peut-être jamais dû connaître.

Pourtant, la retraite n’est pas un cadeau.

Elle est la trace vivante de nos années de travail,

de nos gestes répétés,

de nos forces données,

de nos matins levés trop tôt,

et de nos soirs rentrés trop tard.

Nous avons cotisé.

Nous avons construit.

Nous avons participé à la grande marche du monde.

Nos pensions sont la mémoire

de nos mains et de nos vies.

Et personne ne devrait l’oublier.

NEUILLE. ENTRE SOUVENIR ET REALITÉ

Ah, le Neuillé de mon enfance…

Qu’il était agréable d’y passer les vacances ! Nous vivions sans contrainte, sans crainte, en toute liberté. La sécurité était naturelle, presque évidente. On circulait sans peur, les portes et les cœurs étaient ouverts.

Avec les années, bien sûr, les choses évoluent. Les innovations arrivent, les besoins changent, c’est normal. Mais j’ai l’impression que notre village a voulu aller trop vite, trop fort. Les constructions se multiplient, les zones industrielles poussent comme des champignons… et mon Neuillé, celui que j’aimais tant, devient difficile à reconnaître.

Nous avons bien un policier municipal, et une gendarmerie. Mais lorsque l’on a réellement besoin d’eux, c’est souvent vers une commune voisine, près de Tours, qu’il faut se tourner — La Membrolle-sur-Choisille, par exemple.

Alors, petit à petit, la sécurité n’est plus ce qu’elle était : les vols, les effractions, les incivilités se font de plus en plus sentir. L’ambiance change, les comportements aussi.

Et pendant ce temps, on préfère, semble-t-il, dresser des procès-verbaux pour des stationnements « non conformes », comme si cela était devenu plus important que le reste.

Souvenir, regret et tendresse se mêlent dans ce constat : le Neuillé chaleureux, simple et serein d’autrefois s’éloigne… et il manque, profondément.

J.PIERRE ROUX DURRAFFOURT

Screenshot

Le tueur de Tours, Jean-Pierre ROUX DURAFFOURT, a fait beaucoup de victimes en 2001, tirant sur tout ce qui bougeait autour de lui.

Petit rappel :

Le 29 octobre 2001, la ville tranquille de Tours bascule dans l’horreur et la sidération. Armé de son fusil et au hasard de sa marche dans l’hypercentre, Jean-Pierre Roux-Durraffourt, un cheminot discret, tue et blesse plusieurs passants.

Une stèle aux noms des victimes a été installée sur le boulevard Béranger (en face du palais de justice).

Stèle installée sur le boulevard Béranger (en face du palais de justice) en souvenirs des victimes. (Photo personnelle)

Voir l’article paru : https://nicole37.fr/?cat=137

Un criminel sorti de prison et pouvant accomplir tous ses droits civiques me paraissent improbable. Quand on voit l’horreur de ce jour, on ne peut croire qu’il va revenir au risque de récidiver.

1ER NOVEMBRE


Nous entrons dans le mois de novembre, un mois souvent redouté par beaucoup d’entre nous. Il porte en lui une certaine mélancolie, car il ravive le souvenir de ceux qui nous ont quittés : parents, amis, proches…

L’automne s’assombrit, l’heure a changé, les journées raccourcissent, la nuit tombe plus vite, et la lumière du soleil commence déjà à nous manquer.

Les vacances scolaires se terminent et la vie reprend son cours, doucement, presque silencieusement.

Le 1er novembre, jour de la Toussaint, est traditionnellement consacré au recueillement. Nous nous rendons sur les tombes familiales pour y déposer des fleurs, notamment des chrysanthèmes, afin d’honorer la mémoire de ceux que nous aimions.

Mais si cette journée nous invite à penser à nos disparus, n’oublions pas que leur souvenir vit en nous bien au-delà de cette date. Ils nous accompagnent chaque jour, dans nos gestes, nos pensées, nos histoires et nos cœurs.