GARE DE LYON A PARIS

Le saviez-vous ?

SNCF : pourquoi la gare de Lyon est à Paris ?

C’est une question que tout Lyonnais peut se poser : pourquoi une gare parisienne s’appelle gare de Lyon ? La réponse peut paraître bête, mais elle éclaire sur son histoire.

« La gare de Lyon doit son nom à la très célèbre Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerrannée (PLM) ».

https://actu.fr/…/sncf-pourquoi-la-gare-de-lyon-est-a…

Droits d’auteurs – carte postale personnelle (ne pas copier).

ALPHONSE DE LA MARTINE

Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né le 21 octobre 1790 à Mâcon et mort le 28 février 1869 à Paris, est un poèteromancierdramaturge françaishistorien, ainsi qu’une personnalité politique qui participa à la révolution de 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l’une des grandes figures du romantisme en France.

Il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Il voyage en Italie et occupe une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII. En octobre 1816, en cure à Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète mais leur histoire d’amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt en décembre 1817. Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Il épouse la même année Mary Ann Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des fonctions de secrétaire d’ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie durant cette période d’autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829.

En 1830, il décide d’entrer en politique en se ralliant à la monarchie de Juillet mais échoue à la députation. Il effectue alors un voyage en Orient, où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme, relaté dans Voyage en Orient et marqué par le drame de la mort de sa fille Julia. En 1833, Lamartine est élu député. Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, proclamant la République, et assure pendant trois mois un poste, celui de député siégeant à la commission exécutive au gouvernement provisoire. Il se retire de la vie politique après sa lourde défaite à l’élection présidentielle de 1848, alors que Louis-Napoléon Bonaparte l’emporte.

Lourdement endetté, il vend le domaine de Milly en 1860 et écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d’autres œuvres moins décriées mais demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre de Saint-Point en 18513. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857.

Alphonse de Lamartine meurt en 1869, à 78 ans, et repose dans le caveau familial au cimetière communal4, le long du mur du parc du château de Saint-Point qu’il a habité et transformé depuis 1820.

Son lyrisme associé à une expression harmonieuse fait la qualité des poèmes de Lamartine, la partie la plus marquante de son œuvre étant constituée par les poèmes pleins de sensibilité inspirés par Julie Charles, empreints des thèmes romantiques de la nature, de la mort, et de l’amour (par exemple dans Le LacL’IsolementL’Automne, etc.)5. Admiré et salué par toute la génération romantique (Victor HugoNodierSainte-Beuve), Lamartine est parfois jugé plus sévèrement par les générations suivantes : Flaubert parle de « lyrisme poitrinaire »6 et Rimbaud écrit dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille ». Il reste cependant largement admiré pour la puissance de son génie poétique et compte indiscutablement parmi les plus grands poètes français du xixe siècle.

Alphonse de Lamartine naît à Mâcon le 21 octobre 1790, dans une maison du plateau de la Baille faisant face au couvent des Ursulines7. Son père Pierre de Prat de Lamartine (21 septembre 1752-Mâcon 1840) est seigneur, chevalier de Prat et capitaine au régiment Dauphin-cavalerie, et sa mère Alix des Roys, « fille de l’intendant général de M. le duc d’Orléans8 ». Les dix premières années de sa vie, passées à la campagne à Milly, sont influencées par la nature, ses sœurs, sa mère, et surtout par l’abbé Dumont9, curé de Bussières, qui lui insuffle une grande ferveur religieuse, renforcée par les années qu’il passe au collège de Belley, pendant lesquelles il lit ChateaubriandVirgile et Horace.

De retour à Milly, il commence à écrire de la poésie sous l’inspiration des poèmes d’Ossian traduits en français par Pierre Baour-Lormian. Puis, après une aventure sentimentale qui inquiète ses parents, il entame un voyage en Italie (1811-1812) pendant lequel il rencontre une jeune Napolitaine, qui sera le modèle de sa Graziella. Il s’essaye ensuite à la tragédie (avec Médée) et écrit ses premières élégies.

Lamartine est nommé maire de Milly en mai 181210 par son père, de concert avec le préfet de Saône-et-Loire Louis-Julien de Roujoux, alors que Lamartine n’a que 21 ans11, la majorité civile de l’époque étant fixée à cet âge12.

En 1814, il devient quelque temps garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intronisé13,14,15 . Il est affecté à la 3e compagnie qui a son quartier à Beauvais16. Au moment des Cent-Jours, il se réfugie en Suisse et il fait un séjour à Bissy, en Savoie , dans la famille de Xavier de Maistre. Il démissionne finalement en 181513,17. Il revient ensuite à Milly, et mène une vie de gentleman campagnard. Seul garçon de sa famille, il doit recevoir en héritage les domaines de ses parents, mais, sans y être obligé, il s’engage à indemniser ses sœurs par des rentes.

En 1816, victime de langueurs, il part à Aix-les-Bains en Savoie. Le poète y rencontre Julie Charles, née Bouchaud des Hérettes, une femme mariée, épouse du physicien et aéronaute Jacques Charles, de six ans son aînée, atteinte de « phtisie », comme on appelait à l’époque la tuberculose galopante18. Les deux jeunes gens entament une idylle qui durera jusqu’à la mort de Julie en décembre 181713, à l’âge de 33 ans. Le poète est profondément marqué par cette perte tragique, qui lui inspire son premier recueil de poèmes, les Méditations poétiques (1820), qui le rendent célèbre13.

Ce dernier obtient un immense retentissement et le propulse socialement. Dès lors il peut épouser Mary-Ann Birch, artiste peintre anglaise et fille du major William Henry Birch. Il est ensuite nommé attaché d’ambassade à Naples. Le couplenote 1 voyage en Italie, en Angleterre, à Paris. En même temps, le poète publie les Nouvelles Méditations poétiquesLa Mort de SocrateLe Dernier Chant du pèlerinage d’Harold.

Le 14 mai 182210, naît Julia, sa fille, puis, le 15 février 1824 à Rome, un fils éponyme, Alphonse de Lamartine, qui ne vit que vingt mois10. Au même moment, il perd ses sœurs Césarine, épouse du comte Xavier de Vignet meurt au mois de février, puis son autre sœur Suzanne de Montherotnote 2 en août.

Sa carrière est en demi teinte. En 1824, il échoue pour sa première candidature à l’Académie française, (à laquelle il est finalement élu en 182919) et, en 1825, s’il est nommé secrétaire d’ambassade à Florence, il se voit refuser le poste de ministre de France21 : qu’importe, il demande un congé, revient en province, et publie Les Harmonies poétiques et religieuses.

Elu à l’académie, Lamartine se rallie sans passion à la monarchie de Juillet mais, à 40 ans, est candidat malheureux à la députation (il échoue dans trois départements, à Bergues, où se trouve son beau frère, à Toulon et à Mâcon). Il écrit Sur la politique rationnelle, commence Jocelyn et fait un voyage en Orient dès 1832 : il visite la Grèce, le Liban, va jusqu’au Saint-Sépulcre pour raffermir ses convictions religieuses, mais ce voyage est fortement marqué par la mort de sa fille Julia, qui lui inspire le poème Gethsémani ou la Mort de Julia, texte qu’il intégrera par la suite dans son récit du Voyage en Orient. Selon Pierre Bezbakh, « ce voyage modifie la nature de son christianisme »13.

Pendant ce voyage, le 7 janvier 1833, il est, en son absence, élu député de Bergues, dans le Nord13, où son beau-frère est établi, comme légitimiste10. Il ne paraît à la Chambre qu’un an après son élection. Charles de Rémusat assiste à sa première intervention : « Ce ne fut qu’une suite de phrases vagues et harmonieuses en termes dignes et coulants, mais cela même était quelque chose, et je me suis toujours su gré d’avoir sur ce premier essai reconnu que l’auteur des Méditations tiendrait sa place à la tribune22 ». Il est réélu l’année suivante lors des élections législatives à Bergues et à Mâcon ; il opte pour Bergues10.

En 1834, ses écrits se teintent de préoccupations humanistes13 et il apporte son soutien à la création, par Benjamin Morel, de la Société Humaine de Dunkerque. Il devient membre honoraire de cette société dont le but est de porter secours aux bateaux en perdition et aux personnes profitant des bains de mer23.

En décembre 1834, il fait partie des fondateurs de la Société française pour l’abolition de l’esclavage24. C’est à cette époque qu’il quitte le château de Saint-Point pour s’installer dans le château voisin de Monceau, à Prissé.

Graziella, amie de Lamartine
Horace Vernet, vers 1836 vers
Palais des Beaux-Arts de Lille

Lors des élections législatives françaises de 1837, Lamartine est élu dans les deux circonscriptions de Mâcon et réélu à Bergues ; il opte cette fois pour Mâcon10. « Pris d’abord par la Chambre comme légitimiste et comme poète, à ces deux titres, il était sans crédit », poursuit Rémusat, « mais il ne devait avec le temps lui rester du légitimiste qu’un fond d’aversion tenace pour la révolution de Juillet et la dynastie qu’elle avait couronnée. Du poète, il garda toujours un certain goût pour le vague et le grandiose, qui lui fit bientôt préférer au libéralisme constitutionnel le lyrisme démocratique. »

Éloigné de Thiers et de Guizot, il soutient le ministère Molé dont il se fait l’orateur privilégié.

En 1838, avec Honoré de Balzac et Paul Gavarni, il va à Bourg-en-Bresse pour témoigner en faveur d’un ancien actionnaire du journal Le VoleurSébastien-Benoît Peytel, accusé d’assassinat. Sa démarche est infructueuse puisque l’accusé est guillotiné à Bourg-en-Bresse le 28 octobre 183927. Grand adversaire de la peine de mort, il avait déjà signé un poème sur ce sujet huit ans auparavant (paru en 1830 dans le recueil Odes politiques)28,29, alors député de Saône-et-Loire, et prononce un discours à la Chambre des députés le 17 mars 1838, pour demander son abolition30, à la suite de la discussion du projet de loi sur les détenteurs d’armes et de munitions de guerre31.

À la suite de ses voyages en Orient, il devient avec Victor Hugo un des plus importants défenseurs de la cause du peuple serbe, dans sa lutte contre l’Empire ottoman32. En juillet 1833, lors de sa visite de Niš (en Serbie), Lamartine, devant la tour des crânes, s’écria : « Qu’ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l’indépendance d’un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l’ont payée33. »

Durant les années 1840, il fait figure d’opposant au régime de Louis-Philippe Ier en tant que député de Mâcon sans toutefois adhérer à un parti organisé et en conservant une indépendance d’esprit politique13.

Lors des élections législatives françaises de 1842 ; Lamartine est réélu à Mâcon-ville10.

À partir de 1843, il se rend souvent au château de Cormatin, propriété d’un de ses proches, Henri de Lacretelle. Au cours de ces années où il connait de graves soucis d’argent, Lamartine envisage d’abandonner la politique et commence à rédiger l’Histoire des Girondins. Son Voyage en Orient, son Histoire des Girondins, qui lui redonne une certaine popularité, ainsi que ses discours à la Chambre manifestent une certaine inflexion dans sa pensée politique. Il se déplace lentement vers la gauche au fil des années. En 1847, il réunit à Cormatin tous ses soutiens politiques et y rédige son programme « républicain et socialiste »34. Ce banquet réunit 3000 personnes et son discours est marqué par son annonce d’une « révolution du mépris ». Il devient un des seuls députés républicains et lié avec les mouvements les plus à gauche de Paris. Cette position le met en situation centrale lorsqu’éclate la révolution de 1848.

Pour connaître la suite voici le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine#Biographie

Droits d’auteurs – carte postale personnelle (ne pas copier).

GEORGES COURTELINE

Né le 25 juin 1858 à TOURS (37) et décédé le 25 juin 1929 à PARIS (13ème). Père Jules Moineaux et mère Marie Jeanne Courteline.

Ecrivain, romancier, journaliste, dramaturge, poète.

Il existe d’ailleurs une rue Georges Courteline à Tours.

Georges Courteline est le fils de l’écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de  Jules Moineaux. Il est d’abord élevé dans cette ville par ses grands-parents, avant que ses parents ne le fassent venir à Paris à l’âge de 5 ans. Tous les étés, la famille s’installe dans une villa à Montmartre, rue de la Fontenelle,  puis rue du Chevalier-de-La-Barre. C’est là que se rendent en visite toutes les célébrités du théâtre du Second Empire et Courteline en garde toute sa vie un souvenir impérissable.

Après ses études au collège de Meaux il fait son service militaire à Bar-le-Duc en 1879 au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires. En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l’Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de Courteline pour ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux. Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs. Son directeur est Charles Dumay, un anticlérical convaincu qui a des velléités d’auteur dramatique et dont la nomination désespère le clergé. Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur qui s’emploie à mener la vie dure à ses administrés religieux ; en échange Dumay lui permet d’être peu assidu à son poste d’expéditionnaire et de se consacrer à l’écriture.

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BIENTOT NOEL…

Nous sommes vendredi, dernier jour de la semaine et dimanche nous serons rendus à Noël. Déjà à la fin de l’année 2022, qui n’a pas été rose pour beaucoup, vu l’inflation et tout le reste, que je m’abstiendrais de commenter.

Soyons rêveur, partageons tout de même le bonheur de quelques instants, le bonheur de se retrouver en famille ou entre amis, le bonheur qu’en principe cette journée apporte. Mais sachons tout de même que d’autres ne le fêterons pas, car voués à la rue. La santé précaire pour certains aussi, qui ne les réconforte pas. Espérons que pour ceux là, ils auront une chaleur humaine pour leur venir en aide.

A TOUS ICI JE VOUS SOUHAITE DE BONNES FETES DE FIN D’ANNEE.

MILLE PATTES

Vous connaissiez ? Pour ma part non, c’est la première fois que j’en vois une chez moi. Très utile dans notre maison, car elle détruit araignées, mouches, fourmis, blattes, etc… se plait dans des endroits humides. C’est un insecte utile qu’il ne faut surtout pas détruire.

https://www.republicain-lorrain.fr/environnement/2019/11/14/la-scutigere-veloce?fbclid=IwAR1HRNtSU2a3sqg3O3LyrVjcXUSdMTcIYjgVDKNWc6NpM8yTQniK-ZwuBiU