LES PRUNIERS

Pruniers d’Antan,

Voici au bout des ans,

La détresse,

La vieillesse,

Mais aussi le chagrin,

De perdre de bons copains.

Pendant toutes ces années,

Nous avons pu les goûter et manger,

En se rassasiant parfois,

Mais les trouvant excellentes à chaque fois.

Les tartes ont fait le bonheur des uns,

En gibrous, compotes aussi,

En confiture toujours comblés,

Mais directement de l’arbre, appréciées.

Après les tempêtes répétées,

Une autre est revenue se répéter,

Sur tes branches bien fragiles,

Et pourtant combien utiles.

En tout cas,

Ceux qui t’auront mis là,

N’auront pu les voir grandir,

Ni les voir aussi gémir.

Après toutes ces années de tendres et loyaux services,

Avec le temps vous avez subit des sévices,

Et dont fin de vie rime avec sévices,

Avec regret pour nous ici.

N.B.